LES VARICOSITÉS DES MEMBRES INFÉRIEURS

TRAITEMENT D’ATTAQUE

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2 à 3 séances
espacées de 4 semaines

TRAITEMENT D’ENTRETIEN

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1 fois par an

EFFETS VISIBLES

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Une amélioration progressive

L’insuffisance veineuse est un problème majeur de santé publique puisqu’après 40 ans, 50% de la population présente des télangiectasies et/ou des varices réticulaires, 10 à 20% des varices vraies (plus de 4 mm de diamètre) et 0.5% souffre d’ulcères.

Les varices touchent plus souvent les femmes (36% versus 14% d’hommes).

Leur fréquence augmente avec l’âge, le nombre de grossesses et la station debout prolongée.

Par ailleurs, il existe un facteur héréditaire certain :

• 20% de risque d’avoir des varices chez les patients sans parents atteints.
• 44% si un des parents est atteint.
• Plus de 70% si les 2 parents sont atteints.

Les varicosités des membres inférieurs se présentent sous la forme de trainées ou filaments dont la couleur et l’épaisseur varient. Elles peuvent être bleues, violacées ou rouges, d’un diamètre de 0,5 mm à 4 mm.

Les symptômes de l’insuffisance veineuse sont très variés. Les varicosités des membres inférieurs peuvent ne présenter aucune gêne autre qu’esthétique pour le patient. L’insuffisance veineuse sous-jacente, elle, peut se manifester par des lourdeurs, crampes, fourmillements, un œdème, des démangeaisons de la peau, et parfois à une coloration brunâtre de la peau voire à des plaies ouvertes (ulcères variqueux) situées surtout au niveau des chevilles.

Les varicosités des membres inférieurs sont dues le plus souvent à une altération de la structure de la paroi veineuse entraînant une dilatation de la veine et un défaut de fonctionnement des valves qui induit un reflux.

• Les membres inférieurs.

La cause exacte de l’insuffisance veineuse superficielle primitive demeure inconnue.

Plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes. Leur fréquence augmente avec l’âge.

Les facteurs de risque de la survenue des varicosités sont entre autres:

• La présence de varices dans la famille,
• L’excès de poids,
• Les antécédents de grossesses multiples,
• La sédentarité,
• L’activité professionnelle statique,
• Les troubles de la voûte plantaire,
• La contraception orale,
• La ménopause.

Les veines profondes ne sont pas concernées par les varices mais peuvent être le siège de mauvais fonctionnements (formation de caillots ou phlébite) entraînant secondairement des varices.

La reconnaissance clinique des varicosités des membres inférieurs est simple. Les diagnostics différentiels seront essentiellement les autres lésions vasculaires type angiomes ou malformations vasculaires.

Les varicosités peuvent devenir de plus en plus nombreuses si l’insuffisance veineuse n’est pas maitrisée.

Les petites varicosités des membres inférieurs peuvent être prises en charge par thérapie laser en médecine esthétique. Pour les dilatations plus importantes, il est nécessaire d’être suivi par un angiologue afin d’avoir une prise en charge plus globale.

Traitement d’attaque

Le patient devra s’attendre à effectuer plusieurs séances si son souhait est la disparition complète des vaisseaux disgracieux.
Le nombre de séances dépend de l’importance des lésions ainsi que du phototype et de la qualité de la peau.

• Le plus souvent 2 à 3 séances à 4 semaines d’intervalle.
• Durée d’une séance : 15 à 30 minutes.

Traitement d’entretien

• Une fois par an pour maîtriser la réapparition de la trame vasculaire.

Saisonnalité

• Pas l’été car trop de soleil et la peau ne doit pas être bronzée.

RECOMMANDATIONS AUTOUR DES VARICOSITÉS DES MEMBRES INFÉRIEURS

Avant

• Un échodoppler veineux est préconisé en amont du traitement laser selon l’importance des varicosités et leur localisation, afin de détecter les varices et veines perforantes sous-jacente pouvant les faire persister après traitement.
• Il est préférable d’éviter de s’exposer au soleil ou aux UV 15 à 30 jours avant le traitement.
• Le laser s’effectue sur une peau NON bronzée (risque de brûlures ou de colorations de la peau).
• Protection solaire indispensable écran total avant traitement.
• Éviter toute inflammation ou irritation de la peau.
• Appliquer une crème hydratante régulièrement pendant 15 jours avant.
• Sur laser vasculaire, pas d’utilisation d’Emla avant la séance (vasoconstriction).
• Si antécédents d’herpès fréquents : prescription d’un anti-herpétique en prévention.
• Ne Pas fumer dans les 4 heures précédant le traitement car ceci peut avoir un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux à traiter.

Après

• Un Bandage de contention élastique peut être utilisé pendant 3 jours après la séance pour optimiser les résultats.
• Ne pas rester debout de façon prolongée après la séance.
• Éviter les bains et douches chauds pendant au moins 3 jours (des températures modérées sont recommandées).
• Éviter les exercices physiques pendant 3 jours. Ceux-ci augmentent le flux sanguin et peuvent rouvrir le vaisseau.
• Pour éviter une hyperpigmentation post inflammatoire, il est préférable d’éviter de s’exposer au soleil ou aux UV jusqu’à 30 jours après le traitement ou tant qu’une réaction post-traitement est constatée (érythème, oedème, hématomes légers).
• Un écran de protection solaire indice 50+ SPF doit être appliqué régulièrement sur les zones traitées exposées au soleil pendant minimum 4 à 6 semaines.
• Appliquer une crème cicatrisante pour accélérer le processus de cicatrisation immédiatement puis 2 à 3 fois par jour pendant 1 semaine (Cytolnat Centella, Aloe vera, cicaplast baume B5, cicalfate).

• Après le traitement, la peau est plus ou moins marquée (rougeur) en fonction des paramètres de puissance qui auront été utilisés. Le temps de récupération complète peut durer de deux à plusieurs jours.
• La brûlure est rare. Les paramètres laser utilisés en début de séance sont sécuritaires et ils sont augmentés progressivement. Cependant une trop forte réaction d’un vaisseau lors d’un tir ne peut pas être totalement exclue. Dans ce cas, le traitement est interrompu sur la zone et les paramètres modifiés. La brûlure pourra donner lieu à une petite bulle les jours suivants.
• Des petites croûtes brunes peuvent parfois apparaître au 2ème jour, notamment pour les vaisseaux rouges très superficiels. Elles régressent sans séquelle Il ne faut pas chercher à les enlever.
• Des petites ecchymoses, bleus ou aspects de contusion liés à la rupture de petits vaisseaux sont possibles. L’aspect de contusion (bleu) est peu durable et réversible.
• Douleurs : L’application du laser vasculaire est douloureuse. La douleur pendant le traitement nécessite l’adjonction de froid et de pains de glace pour soulager et refroidir la zone. Les vaisseaux plus gros et plus profonds donnent les sensations douloureuses les plus importantes. Les douleurs cessent rapidement après la séance pour laisser place à une sensation d’échauffement pendant 2 à 3 jours.
• L’œdème (gonflement) accompagne l’érythème dans les suites immédiates d’un laser vasculaire et peut persister pendant 2 à 5 jours environ.
• Hypopigmentations: Il s’agit de dépigmentations ou traces claires de la peau dans les zones traitées. Elles se voient surtout sur les phototypes foncés ou peaux bronzées.
• Hyperpigmentations: Des taches brunes peuvent parfois apparaître. Ces hyperpigmentations intéressent surtout les peaux foncées. Cet effet secondaire peut persister quelques mois et sera accentué en cas d’exposition solaire.
• Les cicatrices atrophiques ou hypertrophiques sont rares et secondaires à une brûlure lors du traitement.
• Une poussée de psoriasis, d’eczéma ou de vitiligo est toujours possible par effet Koebner.

• Médicaments veino-actifs.
• Compression veineuse par bas de contention ou «bas à varices».