L'ANGIOKÉRATOME

TRAITEMENT D’ATTAQUE

|

1 à 2 séances
espacées de 3 à 4 semaines

TRAITEMENT D’ENTRETIEN

|

En cas de nouvelles lésions

EFFETS VISIBLES

|

Un résultat rapide et satisfaisant

Ces lésions affectent 0.16 % de la population mondiale.

L’angiokératome de Fordyce est plus fréquent chez les hommes caucasiens à partir de 30 ans.

L’angiokératome de Fordyce de la vulve est fréquent chez les femmes âgées et généralement asymptomatique.

L’angiokératome peut apparaître sous forme de lésion unique ou de multiples papules de couleur noire, bleue ou rouge foncé.

Ce sont des lésions en relief d’un diamètre allant de 1 à 6mm. Elles peuvent saigner facilement, causer des démangeaisons et être douloureuses.

Sur la partie supérieure et superficielle de l’épiderme, l’angiokératome se manifeste par une hyperkératose (épaississement de la peau qui la rend sèche et dure).

L’angiokératome n’étant pas une véritable maladie, il est le plus souvent asymptomatique.

Les zones affectées par cette pathologie sont le scrotum fréquemment, mais aussi la vulve et les cuisses.

Généralement, l’angiokératome est perçu par les patients comme un symptôme d’une maladie sexuellement transmissible (MST). Pourtant, il n’est ni la cause d’une maladie, ni celle d’une infection.

Différentes causes spécifiques peuvent être à l’origine de l’apparition de l’angiokératome :

• L’augmentation de la pression veineuse dans le derme.
• La malformation locale, stase, pression veineuse rétrograde.
• Il peut être secondaire à une pathologie du tissu élastique.

Plusieurs facteurs communs peuvent provoquer l’apparition de l’angiokératome :

• L’excès de poids.
• Les grossesses nombreuses.
• Les hémorroïdes.
• L’hystérectomie.
• Les inflammations du périnée.
• Les varices.

Certaines pathologies peuvent être confondues avec l’angiokératome :

• Les angiokératomes corporis diffusum.
• Les angiomes rubis.
• Les condylomes acuminés.
• Les glomangiomes.
• Les lymphangiomes circonscrits.
• Les mélanomes.
• Les naevus mélanocytaires.
• Les papuloses bowénoïdes.
• Les sarcomes de kaposi (non VIH ou associé à VIH).
• Les télangiectasies hémorragiques héréditaires.

En vieillissant, la quantité d’angiokératome accroît.

TRAITEMENT D’ATTAQUE

1 à 2 séances de 3 à 4 semaines d’intervalle.

TRAITEMENT D’ENTRETIEN

Dans le cas où d’autres angiokératomes apparaissent, un traitement d’entretien est envisageable.

RECOMMANDATIONS AUTOUR DE L’ANGIOKÉRATOME

Avant la séance :

• Arrêter la prise de traitements anticoagulants dans la semaine.
• Eviter toute exposition au soleil ou aux UV dans les 15 à 30 jours.
• Arrêter la prise d’anti-inflammatoire (aspirine, ibuprofène, cébutid, profenid…) dans les 7 à 10 jours.

Après la séance :

Attention à maintenir une hygiène parfaite pendant la cicatrisation pour éviter une infection secondaire.

• Laver et désinfecter la zone, 2 fois/jour.
• Préserver la peau de la poussière.
• Appliquer une crème cicatrisante type Cytolnat Centella ou Cicaplast baume B5, 2 à 3 fois par jour pendant 1 semaine.
• Pas d’exposition au soleil ou aux UV tant que la cicatrisation n’est pas terminée (tant que les cicatrices sont rouges ou rosées).
• Eviter les rapports sexuels et les frottements jusqu’à la cicatrisation complète de la lésion.
• Ne pas arracher les croûtes.
• Ne pas épiler ou raser le temps de la cicatrisation.

Plusieurs effets secondaires sont à prévoir :

• Gonflement (2-5 jours).
• Erythème qui disparaît spontanément (2-3 jours).
• Sensations d’échauffement et de picotements tolérables (2-3 jours).
• Brûlure possible, mais rare.
• Cicatrices possibles, mais rare (atrophiques, hypertrophiques, chéloïdes).
• Trouble de la pigmentation (hyperpigmentation, hypopigmentation).
• Léger saignement.
• Démangeaisons.

Il est nécessaire de maintenir une hygiène irréprochable jusqu’à la fin de la cicatrisation pour éviter une infection secondaire.